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Le ju-jitsu

Au Japon, à l'époque féodale, la classe des Samouraïs s'entraînaient à plusieurs arts de la guerre, parmi lesquels le Ju-Jutsu, d'où provient l'actuel Judo.

 
Le mot Ju-Jitsu peut-être traduit librement de la manière suivante: "l'art d'emporter la victoire en cédant ou en s'adaptant". A l'origine, le nom semble avoir été appliqué à l'art du combat sans arme, bien que dans certains cas, des armes courtes pouvaient être utilisées contre des adversaires encore mieux armés. Malgré le fait que ce système ressemble à la lutte, il diffère fondamentalement de la lutte pratiquée à cette époque en Europe. Son principe fondamental n'est pas de "se battre contre la force" mais de gagner la victoire en cédant devant elle.
 
Le Ju-Jitsu est un ancien système Japonais de self-défense vieux de 2.500 ans. Il est pourtant considéré comme l'un des systèmes d'arts martiaux enseigné aujourd'hui parmi les plus efficaces et les plus adaptifs. Parmi toutes les autres formes de combat, le Ju-Jitsu a l'aura de l'art martial dont furent issues de grandes disciplines telles que le Judo, l' Aikido et plusieurs styles de Karaté. 

Le JU-JITSU est un ensemble composé de projections, de système de clés, d'attaque aux centres nerveux, de manipulations des articulations et de techniques de coup de pieds et de mains aux points vitaux du corps. Depuis que le système féodal a été aboli, ce système de combat est tombé en désuétude, mais il ressurgit aujourd'hui avec une force renouvelée et, souvent... certaines modifications importantes. Depuis l'époque féodale, le Ju-Jitsu a porté plusieurs noms: YAWARA, TAI-JUTSU , KOGUSOKU , KEMPO et HAKUDA . Yawara et Ju-Jitsu sont les plus connus.

 

Les ouvrages sur le Ju-Jitsu proprement dit sont rares. Il existe par ailleurs d'innombrables ouvrages appartenant aux différentes écoles issues de cet art mais beaucoup d'entre eux, sont contradictoires et insatisfaisants, les créateurs des nouvelles écoles paraissant parfois avoir fait l'histoire à leur guise. Les données consistantes et claires à propos de l'origine et de la création du Ju-Jitsu sont donc rares et précieuses. Anciennement, la connaissance de l'histoire et de l'art martial étaient aux mains des maîtres des différentes écoles qui transmettaient directement l'information à leurs élèves sous la forme d'un secret "sacré" à conserver. D'autre part, l'isolement des provinces les unes des autres, conséquence du système féodal japonais, limita beaucoup les relations entre maîtres et élèves des différentes écoles. De là proviennent également les contradictions entre les différentes histoires transmises directement.

 
Quand nous étudions les origines du Ju-Jitsu, nous constatons plusieurs interprétations des évènements suivant les différentes sources consultées.
 
Dans la BUGUEI SHO DEN, une réunion des principales biographies d'éminents maîtres des différents arts de combat pratiqués à l'époque féodale, on trouve la description du KOGUSOKU et du KEN, qui étaient équivalent du KEMPO, le premier étant l'art du contrôle et le second l'art de gagné la victoire en cédant. L'art du KOGUSOKU y est attribué à Takenouchi, natif de Sakushiu. On y raconte qu'en 1532, l'an 1 de Tenbun, un sorcier se serait rendu chez Takenouchi et lui aurait appris cinq méthodes pour contrôler un homme. Ensuite, il aurait disparu et plus personne n'aurait plus jamais entendu parler de lui. Quant à l'origine de l'art du Ken, il serait originaire de Chine et aurait été apporté au Japon par un homme appelé Chingempin qui abandonna son pays après la chute de la dynastie Ming et aurait vécu dans un Kokushoji (temple Bouddhiste) à Azabu et Yedo (l'actuelle ville de Tokyo). Dans le temple vivaient trois ronins (guerriers): Fukuno, Isogai et Miura. Un jour, Chingempin leur raconta qu'en Chine, il existait un art des contrôles qu'il avait lui-même pratiqué mais dont il ne connaissait pas les principes. Les trois hommes commencèrent alors à faire des recherches et finirent par devenir des experts très habiles de cet art.
 
Ces trois hommes seraient à l'origine du JU, l'équivalent du JU-JITSU, qu'ils diffusèrent dans tout le pays. Voici une version libre des principes de l'art martial tels qu'ils étaient alors:
 

  1. Ne pas s'opposer à l'adversaire, mais gagner la victoire en s'adaptant.

  2. Ne pas s'enorgueillir de la victoire.

  3. Ne pas rester en conflit mais maintenir l'esprit vide.

  4. Ne pas se laisser déranger par des choses sans importance.

  5. Prendre grand soin de la respiration

 
Le BUJUTSU RIU SOROKU, un livre qui comporte les biographies de différentes écoles des arts de la guerre japonais, situe l'origine du KOGUSAKU et du JU-JITSU à la même période, à l'époque où vivait Miura, aux alentours de 1560.
 
Dans le Chinomaki, un certificat que les maîtres donnaient aux élèves de l'école de KITO, on trouve relatée une brève histoire de l'art martial et comment en enseigner les principes. On y fait également référence à un écrit datant de l'an 11 de KUABUN (1671) qui raconte l'histoire d'un homme appelé FUKUNO qui avait étudié l'art du combat sans armes et qui était tellement bon qu'il pouvait faire face à plusieurs individus plus grand et plus fort que lui. Au début, son art ne s'étendit que sur un secteur limité du territoire, mais deux de ses élèves particulièrement remarquables, Miura et Terada fondèrent chacun une école. L'art enseigné par Miura prit le nom de " Wa ", équivalent de YAWARA, tandis que l'art enseigné par Terada s'appela " JU " équivalent de Ju-Jitsu. Le certificat que nous avons mentionné précédemment ne mentionne pas la période à laquelle correspondrait l'époque dorée de Fukuno, mais il semblerait que cette date apparaît sur un autre manuscrit qui semble antérieur à l'an 11 de KUABUN (1671).
 
D'après le OWARI MEISHO DZUE, Chingempin serait né à Koriken en Chine. Il aurait fuit le pays et se serait réfugié au Japon pour échapper à la situation chaotique dans laquelle se trouvait alors la dynastie Ming. On nous dit qu'il fut cordialement reçu par le prince d'OWARI et mourut là-bas en 1671 à l'âge de 85 ans, ce que par ailleurs confirme sa tombe à Kenchuji (Nagoya). Dans le même livre, il y a un passage de Kemphisho qui raconte que quand Chingempin vivait au Kokushoji de Azabu, il raconta aux trois ronins Fukuno, Isogai et Miura qui vivait avec lui, qu'il existait en Chine un art des saisies et des contrôles. Les trois ronins firent des recherches sur le sujet et finirent par fonder une école d'art martial qu'ils appelèrent " KITO-RYU".
 
Dans le Sen tetsu So Dan, un livre qui peut être considéré comme une autorité en la matière, on dit que Chingempin est né probablement en l'an 15 de l'ère Banreki d'après la chronologie chinoise (1587). Il aurait rencontré en l'an 2 de Manji (1659), un prêtre appelé Gensei. Ils devinrent très amis et écrivirent un recueil intitulé: "Gen Gen Sho Washu".
 
Dans un autre livre, le Kiyu sho ran, on raconte que Chingempin, célèbre étudiant chinois s'est rendu au Japon en l'an 2 de Manji (1659), à l'époque de la chute de la dynastie Ming.
 
De ces différentes versions, il semble évident que Chingempin a été célèbre au Japon après l'an 2 de Manji. Il semblerait donc que l'affirmation que fait le Bujutsu Ryu Soroku du développement de l'art de Miura à l'époque Eiroku puisse être écartée. Il est évident que les origines se situent autour de la personnalité de Chingempin dont l'apogée fut plus tardive et que Miura fut son contemporain. Certaines écoles d'arts martiaux offrent d'autres éléments à propos de l'origine du Ju-Jitsu. La tradition de l'école YOSHIN (RYU) nous raconte que la création de l'école est l'oeuvre de Miura Yoshin un médecin de Nagasaki à Hizen. Ainsi, cette école fleurit à l'époque du Shogunat de Tokugawa car on croyait alors que la plupart des maladies étaient dues à l'absence d'un usage conjoint du corps et de l'esprit. Miura, aidé de deux de ses étudiants de médecines, inventa certaines méthodes de Ju-Jitsu et trouva dans un premier temps, 21 manières de contrôler l'adversaire, complétées postérieurement par 51 autres. A la mort de Miura, ses élèves fondèrent séparément deux écoles d'arts martiaux, l'une est la Yoshin-ryu et l'autre Miura-ryu, en l'honneur de leur maître. D'autres données nous sont apportées par un manuscrit appelé le Tenji Shinjo-ryu Taiiroku. Celui-ci relate une conversation entre Iso Mataemon, le fondateur de la Tenshin Shinyo-ryu, et Terasaki, l'un de ses élèves. L'origine du Ju-Jitsu est présentée comme suit. Un jour, vivait à Nagasaki un médecin du nom d’Akiyama qui se rendit en Chine pour y étudier la médecine. Là il étudia un art appelé HAKUDA qui consistait à frapper avec les pieds et les mains, un art différent de celui du Ju-Jitsu avec saisies et projections. Akiyama apprit trois méthodes de HAKUDA et 28 formes de réanimations de la mort apparente. Quant il revint au Japon, il commença à enseigner cet art, mais comme il possédait peu d'éléments, ses élèves finirent par se lasser et l'abandonnèrent. Akiyama, affligé se rendit au temple Tenshin Shrine à Tsukushi pour y méditer pendant 100 jours? Un jour, pendant une tempête de neige, il observa un saule dont les branches couvertes de neige ployaient sous le poids sans se rompre contrairement au pin rigide dont les branches s'étaient cassées. Il eut alors l'illumination du Ju-Jitsu qu'il voulait voir pratiquer. Il découvrit 303 méthodes différentes de cet art.
 
Le Ju-Jitsu est un art du combat sans arme, regroupant des méthodes proches de celles que pratiquaient généralement les samouraïs et, dans une moindre mesure, les civils de l'époque des Tokukawa. Plusieurs méthodes était utilisées pour obtenir la victoire : Les projections, les étranglements, les immobilisations au sol ou contre un mur, limitant ainsi les mouvements de l'adversaire, ou encore les torsions et les luxations des bras, jambes, doigts, de manière à créer une douleur insupportable.
 
Certaines écoles étudiaient toutes les méthodes tandis que d'autres se limitaient à n'en pratiquer que certaines. En outre, certaines écoles enseignaient l'art de la réanimation, le Kuatsu. Ces techniques permettaient de " ressusciter" (c'est là le sens du mot Kuatsu) un combattant dans un état de mort apparente suite à un coup violent. Parmi les exercices que l'on rencontrait, se trouvaient également les atemis, l'art de frapper avec les pieds et les mains aux points vitaux dans le but de provoquer un traumatisme sévère ou la mort de l'adversaire.
 
Le principe fondamental des projections est essentiellement de provoquer le déséquilibre de l'adversaire, de déstabiliser son centre de gravité. Il s'agit de le tirer ou de le pousser de telle sorte que l'adversaire ne puisse rester debout, exerçant pour cela de l'habileté plus que de la force, afin de l'amener à perdre l'équilibre et à tomber lourdement par terre. Il existe une série de règles concernant les différents mouvements des jambes, des bras, des mains et des hanches permettant d'atteindre l'objectif recherché.
 
Pour étrangler, on se sert généralement des mains, des avants bras, des jambes ou du col du revers contre la gorge. Pour saisir pousser ou tirer, toutes les parties du corps sont bonnes. Et pour tordre ou luxer, on utilise généralement les bras, les mains et les doigts, parfois les jambes.
 
Le Kuatsu: l'art de la réanimation, était considéré comme un art secret et généralement seuls les élèves ayant atteint un certain niveau recevaient une instruction à ce sujet. Dans centaines écoles, les maîtres qui enseignaient le Kuatsu avaient l'habitude de recevoir de leurs élèves une certaine somme d'argent. Les élèves qui avaient été instruits dans l'art des du Kuatsu devaient prêter serment de ne jamais révéler cet art à personne, ni même à leurs parents ou à leurs frères et sœurs...

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